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Au-delà des mots

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Archive pour la catégorie ‘Article’


Posté le 22 juillet 2014 - par Muriel

Fête de Marie-Madeleine

Marie-Madeleine, Marie de Magdala, la plus célèbre des disciplines de Jésus et la plus décriée aussi, est fêtée les 22 juillet.

Mon roman lui rend hommage, parce qu’elle est dépositaire de notre ouverture spirituelle. La femme a toujours été considérée comme une éveilleuse, en partie grâce à sa sensibilité et son intuition. La plupart des gens ne savent pas que Marie-Madeleine, premier témoin de la Résurrection du Christ, a inspiré un évangile, découvert à la fin du XIXème siècle.

Ces écrits sembleraient même antérieurs aux évangiles canoniques.
Ce texte met en évidence certains aspects soigneusement occultés par le christianisme comme celui de la relation intime de Jésus avec Marie-Madeleine : « L’Evangile de Marie », comme l’Evangile de Jean et
l’Evangile de Philippe, nous rappelle que Yeshoua était capable d’intimité avec une femme.
L’Evangile de Marie nous invite à nous rendre libres à l’égard de nos dualités, de nos attachements à la matière, en mettant de l’Amour là où il n’y en a pas, là où il n’y en a plus, par l’Imagination créatrice. L’Imagination créatrice, c’est le monde intermédiaire entre Dieu et l’homme. Ces écrits se révèlent d’une extraordinaire actualité.

En 2013, Arte a diffusé une émission présentant un papyrus découvert récemment par Karen King, professeur d’histoire à la Harvard Divinity School. Celui-ci atteste une nouvelle fois le degré d’intimité entre Jésus et sa disciple. L’existence de ce document a été accueillie avec le plus grand scepticisme au Vatican comme par les historiens, qui ont conclu qu’il s’agissait probablement d’un faux…

Voici un extrait de l’Evangile de Marie :

« Le disciple Simon-Pierre se leva alors,

Et trouva ces mots pour tous :

Notre soeur, ces paroles nous étonnent

Et nous font peur.

Néanmoins, dis-nous encore, car nous savons tous,

Que le Maître t’a souvent rencontrée. »

Alors, Myriam tira son voile sur son visage et parla ainsi :

« Le Bienheureux m’enseigna le voyage de l’âme

Qui se découvre et se contemple.

C’est le voyage des écorces vers la Sève,

Celui qui dessine la clé de la Porte du noûs…. »

Certains s’étonneront certainement qu’un Etre de l’envergure du Christ ait pu développer un attachement d’ordre affectif. A nous d’ouvrir notre Conscience pour entendre que le Divin et l’Humain peuvent se côtoyer, se compléter et s’embellir l’un l’autre dans un même monde.

A quoi sert la parole du Christ, si ce n’est pas pour nous inciter à abolir dans notre propre coeur les paradigmes figés et sclérosants d’un autre temps ?…

La vie du Christ illustre parfaitement le mariage audacieux du Ciel et de la Terre.

Article inspiré entre autres par les écrits de Daniel Meurois-Givaudan, à qui je rends hommage ici pour ses trois magnifiques livres : « les enseignements premiers du Christ », L’Evangile de Marie-Madeleine et le Testament des Trois Marie ». Leur lecture m’a profondément bouleversée…

Je vous conseille pour aller plus loin le DVD de ma mère Ode Pactat-Didier :

« Marie-Madeleine, grande prêtresse. » Un autre regard sur l’Histoire (Debowska production).

Commandez-le directement à Ode : 04-71-00-71-78 (20 € port compris)

7.vicenza1[1]

Marie-Madeleine et Jésus

 


Posté le 11 juillet 2014 - par Muriel

Enquêter sur une disparition

Ceux qui me connaissent savent ma passion depuis fort longtemps concernant les romans policiers. Non seulement je suis une énorme consommatrice de livres mais je suis fan aussi de bons films qui traitent ce sujet.

Ces dernières années, il y a eu des variantes qui m’ont énormément intéressée, à savoir des séries comme « FBI, portés disparus ». Il y avait alors matière pour privilégier l’investigation plus que la résolution de meurtres parfois sordides.enquête

Aussi sommeille en moi depuis fort longtemps une énorme envie d’écrire une intrigue policière, de mettre en scène des policiers ou gendarmes.

Cette nouvelle série que je vous propose aujourd’hui sera par conséquent orientée vers des disparitions alarmantes.

Ainsi puis-je coupler avec un bonheur immense le travail autour d’une enquête policière et la description de la personnalité des personnages mis en scène…

 

Les personnages importants :personnages

Lou Saint-Ange, médium, va être amenée à utiliser ses dons pour orienter les recherches de la gendarmerie.

Description : blonde, cheveux tout bouclés au carré, yeux bleus. 44 ans

Mère d’une adolescente, Catherine
Divorcée
Sœur ainée d’une famille de trois filles : Lorette et Léa sont ses deux autres sœurs
 

Sandro Rivoire, lieutenant de gendarmerie, est le chef du groupement « section de recherche » en charge de l’enquête sur la disparition de Chloé Berthouly.

Description : grand, brun, yeux bleus très clairs, 48 ans

Père de Martial

Divorcé

Equipe au sein de la gendarmerie :

Vincent Gaillard

Pascal Corentin

Noémie Arsac

Betty Vial

Frédérique Sidoine

 

Chloé Berthouly, cliente de Lou Saint Ange depuis 2010. Disparaît en mai 2012.

Mariée à Joseph Berthouly – Mère de trois enfants, dont un décédé.

Appartient à l’Eglise Protestante Réformée

Description : cheveux châtains avec mise en plis – yeux couleur marron -  1 mètre 56 – 69 ans


Posté le 11 juillet 2014 - par Muriel

Extrait de « La Traversée » – Version 2016 – Editeur Az’art Ateliers

Tarot de Marseille

Je consulte pour la dixième fois l’écran de mon téléphone portable afin de m’assurer qu’il n’y a pas eu d’appels en absence. Ma cliente a vingt minutes de retard. Bien entendu, elle n’a pas eu la correction de m’annoncer ses raisons ni même de me dire si elle annulait sa venue. Je bous intérieurement. Je ne supporte pas d’être traitée ainsi surtout que, si elle vient, cela décalera mon rendez-vous suivant.

Décidément, les gens sont assommants ! me dis-je en tapotant sur mon bureau avec mon crayon à bille. En plus, j’ai horreur de perdre mon temps. Impossible de commencer une activité au cas où elle arriverait rapidement. Je regarde par la fenêtre. Il tombe une pluie fine sans discontinuer depuis ce matin. Le toit de la maison d’en face est brillant. Je pense à ma fille qui passe un examen blanc en philo aujourd’hui et mon esprit s’évade au-delà de la ligne des maisons. La musique tonitruante de mon portable me sort de ma rêverie. Je pense qu’il s’agit enfin de la personne. Or, c’est une voix d’homme qui se trouve au bout du fil :

« Lou St Ange ?

- Oui, c’est moi. Bonjour…

- Je suis Monsieur Berthouly…

Grand blanc. Suis-je censée connaître ce monsieur ? Il s’explique :

- Le mari de Chloé Berthouly.

- Ah oui ! dis-je, les sens en éveil. Que se passe-t-il ?

Il se racle la gorge d’un air embarrassé.

- Vous êtes bien la personne qu’elle consulte une fois par mois ?

- En effet, je rencontre votre épouse régulièrement. Et alors ?

- D’accord. Puis-je vous poser une question, s’il vous plaît ?

- Eh bien oui. Si ce n’est pas trahir la confiance de votre femme.

- Non, non, je ne crois pas, explique-t-il visiblement perturbé à l’autre bout de la ligne. Je voudrais juste savoir si elle est bien venue vous voir, il y a trois jours.»

Je bouge dans mon fauteuil, mal à l’aise, ne comprenant pas le but de cette question. Pourquoi ne la pose-t-il pas directement à l’intéressée ? Je n’aime pas ce genre de situations. Mais je ne vais pas mentir non plus, ce n’est pas un crime de consulter une médium…

« Oui, votre femme est venue comme prévu à son rendez-vous. Je ne saisis pas le sens de votre question, monsieur. Vous pouvez le lui demander directement. Je ne pense pas que ce soit un secret, depuis le temps…

- Bien sûr. Vous avez entièrement raison, mais elle n’est pas là.

Que dois-je entendre par là ?

- Elle ne devrait pas tarder ? lui dis-je, persuadée qu’elle est partie en courses dans la ville.

- Vous a-t-elle dit pourquoi elle s’absentait si longtemps ? »

La conversation se corse. La boule d’angoisse s’installe, mes avertisseurs intérieurs se mettent à clignoter et tout à coup je pressens le désastre que j’avais occulté depuis mardi soir.

« Non, monsieur. Je ne suis pas au courant de son emploi du temps. Que se passe-t-il au juste ?

- Elle n’est pas là, répète-t-il comme un perroquet buté.

- Et c’est seulement maintenant que vous vous inquiétez ? dis-je, vraiment choquée d’une telle indifférence.

- D’habitude, elle passe quelques jours chez sa sœur dans la région avant de revenir. Mais quand ce matin je ne l’ai pas vue à la descente du TER, je me suis affolé. De retour chez moi j’ai appelé sa sœur qui ne l’a pas vue non plus.

- Elle n’en a rien dit ? demandé-je, étonnée par si peu de réactivité.

- Vous savez, Chloé, elle est comme ça… imprévisible. Très indépendante, voyez-vous. Alors depuis le temps, nous avons appris à ne pas réagir au quart de tour devant ses frasques.

- Vous avez parlé de son absence à quelqu’un ? demandé-je, de plus en plus intriguée, voire effrayée.

- Pas encore. Je voulais déjà m’assurer qu’elle était bien venue à son rendez-vous avec vous. Maintenant je ne sais plus que penser. Où est-elle passée ?

- Ça lui arrive souvent de disparaître sans dire où elle va ? m’écrié-je, consciente de mon incapacité à avoir cerné la personnalité de ma cliente.

- Sincèrement, oui.

- Et que se passe-t-il, en règle générale ?

- Elle rentre à la maison.

- Qu’y-a-t-il de différent cette fois-ci ? Attendez son retour, comme d’habitude.

- Vous avez peut-être raison. Mais tout de même elle n’a averti personne, ni sa sœur ni moi. C’est pire que d’habitude. »

 …….


Posté le 10 juillet 2014 - par Muriel

Les Muses

Et si je me penchais sur ces fameuses Muses censées nous apporter leur contribution, à leur convenance…muses

Saviez-vous que ce sont les filles de Zeus et de Mnémosyne, la déesse de la mémoire et du souvenir ?

Pour les psychologues, la mémoire représente la conquête progressive et difficile par l’homme de son passé individuel (l’histoire, pour un groupe social, de son passé collectif). Or, très vite, la mémoire a été sacralisée en Grèce et une vaste mythologie de la réminiscence s’est élaborée dans les temps archaïques. Donc, dans le panthéon grec, figure entre autres allégories, une divinité qui représente une fonction psychologique : Mnémosyne, la mémoire. Mais la sacralisation de la mémoire prouve le prix qui lui est accordé dans une civilisation de tradition d’abord purement orale avant la diffusion de l’écriture.

Mnémosyne avec ses filles, les Muses, dont elle conduit le chœur, préside à la fonction poétique. Pour les Grecs, en effet, sans intervention divine, nul ne peut être poète, la poésie constituant l’une des formes de la possession et du délire divins. Inspiré donc par la divinité, le poète (comme le devin) découvre, dans une sorte de révélation, les réalités qui échappent au regard du commun des mortels, (Platon, Ion) réalités qui concernent le passé et l’avenir.

En fait, le poète, par la mémoire, se transporte presque uniquement vers les événements anciens (le devin se projetant plutôt vers l’avenir) auxquels il assiste pour ainsi dire de l’intérieur. Il y a là comme une sorte de « devoir de mémoire », un message sacré dans cette recherche des origines. Les Muses et leur mère chantent le monde en commençant par le commencement (Hésiode, Théogonie) : apparition du monde, genèse des dieux, naissance de l’humanité…). Le passé ainsi dévoilé est la source du présent et aide à découvrir la réalité primordiale qui permet de comprendre le monde et son devenir dans son ensemble.

Les Muses sont particulièrement honorées en Piérie, lieu de leur naissance, au Nord du mont Olympe qui est aussi leur demeure, d’où leur surnom de Piérides. Elles étaient également honorées en Béotie, sur le mont Hélicon (Hésiode, Théogonie), dans les vallons duquel Apollon menait, disait-on, leur chœur.

Les Muses sont au nombre de neuf et charment le monde de leurs chants (Homère, Hymnes). Elles sont source de bonheur et de sagesse (Horace, Odes) :

  • Clio : son nom est à rattacher au nom grec kléos, le renom, la gloire. D’abord muse de l’épopée, elle est devenue celle de l’histoire, qui immortalise la gloire des grands hommes.
  • Euterpe, dont le nom signifie « qui réjouit, qui charme » est la muse de la musique et du chant.
  • Thalie, dont le nom vient d’une racine grecque signifiant « pousser abondamment, croître », idée associée également à celle de fête, joie, etc. C’est la muse de la comédie. Primitivement elle était la muse de la poésie pastorale.
  • Melpomène, « la chanteuse », d’abord muse du chant puis de la tragédie (ou de toute poésie grave et sérieuse).
  • Terpsichore, dont le nom signifie « qui aime la danse (et les chants) » ; elle incarne la danse.
  • Érato porte en son nom la racine du verbe grec signifiant « aimer » (erann) ; elle est la patronne de l’élégie amoureuse et se trouve donc en harmonie avec le mois voué à Vénus, le mois d’avril (Ovide, Fastes et Platon, Phèdre).
  • Polymnie (ou Polhymnie), dont le nom signifie l’abondante variété des rythmes (Ovide, Fastes).
  • Uranie, dont le nom est clairement issu de Ouranos (l’univers) est considérée comme la muse de l’astronomie (Ovide, Fastes).
  • La première née s’appelle Calliope dont le nom signifie « à la belle voix » ; c’est la muse de la poésie épique et de l’éloquence.

La tradition en fait la mère du poète Orphée. On dit aussi que Calliope fut désignée par Zeus pour arbitre dans la dispute qui opposa Perséphone et Aphrodite pour la garde d’Adonis : Calliope aurait accordé, par un jugement à la Salomon, six mois de garde à Perséphone et six mois à Aphrodite. Celle-ci, furieuse de devoir partager Adonis, fit naître dans le cœur des femmes de Thrace une telle passion pour Orphée, fils de Calliope, que, dans leur avidité à le posséder, elles le mirent en pièces.

Qu’en est-il de la fameuse inspiration ?

On pourrait croire que la Muse taquine tous les écrivains de la même façon. Or, il n’en est rien. Inventive, elle s’adapte certainement à la personnalité du conteur.

Qui n’a pas entendu parler de la peur de la page blanche ?

En ce qui me concerne je ne connais pas ce phénomène. Chez moi, c’est tout ou rien. Je m’explique :

Pendant cinq longues années, après l’écriture d’un ouvrage intitulé : « Un regard après la vie » non publié à ce jour, je n’ai plus écrit une seule ligne. La source était comme totalement tarie.

Vertigineux ! J’ai souffert de ce silence intérieur qui perdurait. Certains me disaient qu’il était nécessaire d’effectuer une pause après l’écriture d’ouvrages aussi éprouvants que mes quatre précédents.

Mais cinq années, c’est très long, à notre échelle humaine, évidemment.

Etais-je frappée de malédiction ? Avais-je été programmée pour n’écrire qu’une saga familiale et retourner dans la normalité d’une vie sans fiction. Franchement, je l’ai crue.

Et puis, un beau jour, sans crier gare, un détail, une phrase, un lieu réactivé, une idée plus précise, ouvrent à nouveau la boîte à suspens. C’est le miracle, ma voix intérieure me dicte sans discontinuer l’intrigue et les mots dansent sur le papier, infatigables. Enfin !

Et les personnages, d’où viennent-ils ?

Les personnages s’imposent à moi, avec leur identité, leur physique, leur goût, leur lieu d’habitation et leur caractère. Et je n’y peux rien changer, comme s’ils avaient une vie propre, dans un monde parallèle qui s’ouvre miraculeusement.

J’entends des écrivains affirmer que, pour noircir une page ou taper un texte, ils cherchent refuge dans un silence ascétique, d’autres, dans la tourmente des lieux publics. Qu’ils privilégient le matin ou au contraire que la nuit est sacrée.

Là encore il n’en est rien. Quand les personnages apparaissent je peux écrire à n’importe quel endroit, à n’importe quel moment de la journée. Je suis même obligée de les faire attendre pour récupérer leurs aventures, quand la réalité de la vie professionnelle m’oblige à sursoir notre rendez-vous intime. Si je tarde trop à me rendre disponible je suis réveillée à minuit et obligée de reprendre cahier et crayon pour collecter les situations et surtout les sentiments, les émotions de mes personnages…

Je piaffe alors d’impatience comme si j’avais remis à plus tard une rencontre avec des amis importants.

Je suis capable d’écriture quatre à six heures d’affilée, sans m’arrêter, prenant mon repas tout en continuant de recevoir leurs confidences ou leurs souffrances. Je vais au bout d’une situation, attentive à décrire au mieux l’environnement, les gestes, les intonations, les pensées et les dialogues, si tel est le cas. Puis l’inspiration diminue d’intensité jusqu’à ce que la suite de l’action vienne à nouveau effleurer mon esprit.

En parallèle, j’établis de nombreuses recherches. Ce fut le cas, par exemple, dans ce nouvel ouvrage sur l’addiction aux jeux, problème que rencontre Mattéo Blanc, l’un des personnages.

Mais les renseignements techniques sont un complément pour rendre l’histoire crédible, juste et documenté. C’est un autre espace que celui de la rencontre virtuelle avec les personnages.

Dans le même ordre d’idées, j’ai eu la chance d’être aidée par Didier, policier dans la Drôme. Il a accepté de me guider dans l’univers de la recherche des disparus. Grâce à lui, j’ai compris la marge existant entre les scénarios qui nous montrent une police qui n’existe pas telle que filmer et programmer aux heures de grande écoute et leur réalité quotidienne. Or, je voulais coller au plus près à la vie des enquêteurs. Même si c’est loin d’être parfait…

Avec le temps je compte bien me perfectionner, puisqu’une suite est en cours d’écriture, amenant mes personnages principaux à se confronter à une nouvelle disparition…

Le contenu psychologique de mes livres vient de mon intérêt constant pour la psyché humaine. J’aime décrire nos paradoxes, nos passions et nos tourments. La complexité de nos sentiments ou la force de nos motivations soulèvent en moi des interrogations depuis ma jeunesse.

Mes premiers  écrits

J’ai écrit mon premier roman à neuf ans. Il s’intitulait : « Aimer… »

Déjà, à cette époque de l’enfance, j’avais compris et expérimenté les difficultés des relations humaines. Cette attirance naturelle et précoce pour décortiquer nos mécanismes intérieurs ne m’a jamais quittée. J’ai lu beaucoup d’ouvrages qui portent sur la psychologie. Mais en priorité j’ai moi-même visité énormément de situations complexes et observé aussi les gens rencontrés, pas dans le but de les juger mais de déterminer qu’est-ce qui les amenait à réagir de telles ou telles manières. A leur insu, parfois.

Cette nourriture se puise donc dans la vie quotidienne, grâce à la large palette de ma sensibilité, à ma capacité incessante de me poser des questions sur les confrontations, les moments les plus insignifiants comme les plus intenses, dans les rencontres et ma solitude, dans chaque possible qui nous invente une nouvelle vie. Elle est aussi dans la joie, dans le chagrin, dans l’échec ou la réussite, dans la rue, dans l’observation des étoiles, l’écoute du vent ou du chant des oiseaux, à la cime de nos amis les arbres comme au fond des plus cœurs les plus tourmentés. Être curieux, ouvert et vivant donc, ce que j’appelle un état d’alerte permanent.

Enfin, une quête intérieure naît dès l’âge de sept ans, qui a mûri au fil des années et des déceptions, m’a conduite à ouvrir des ouvrages de Sages, à revisiter le message du Christ, de l’entendre sans précepte chrétien, dans une forme dépouillée qui s’appelle depuis plus de deux mille ans l’Amour inconditionnel.

Ce livre est un hommage modeste à cet Avatar qui a transformé nos vies, consciemment ou inconsciemment.

Son message d’espoir s’avère primordial, à mes yeux, à une époque où chacun cherche à recouvrer de vraies valeurs, au lieu de se débattre seul dans l’abîme des épreuves terrestres. La voie du Christ me rappelle qu’il ne suffit plus aujourd’hui de regarder à l’extérieur si l’on veut vivre dans la paix, mais au contraire de s’octroyer de plus en plus souvent des espaces qui nous conduisent à l’intérieur de notre temple.

Chloé Berthouly nous oblige à entendre l’urgence de nos choix humains, à l’aube d’une nouvelle ère zodiacale. Les temps changent, il s’agit d’une réalité scientifique. Encore faut-il comprendre qu’à l’instar de notre Terre il nous faut aussi nous préparer à ce saut personnel.

Alors, à travers les lignes et l’intrigue policière, je vous conduis subtilement à visiter cette vérité spirituelle qui sommeille au fond de notre cœur, diamant brut à tailler afin de faire briller ses mille et une facettes pures…

 


Posté le 10 juillet 2014 - par Muriel

Remerciements

Je voulais remercier certaines lectrices, fidèles, confiantes et audacieuses qui n’ont jamais désespéré qu’un jour la Muse de l’Ecriture se repenche à mon oreille afin de m’inspirer de nouvelles histoires…merci

En fait, elles se montraient plus catégoriques que moi, à l’époque, en m’assurant qu’il était impossible que je ne persiste pas dans cette voie, parce qu’elles avaient vraiment aimé ma tétralogie.

Michèle, en particulier, a insisté pour demander à nos guides d’intervenir et de rétablir cette fabuleuse connexion dans laquelle je puise situations et personnages qui me semblent tellement réels.

Quelques mois après son appel téléphonique, cette histoire a commencé à prendre forme, à s’inviter dans mes songes et à m’obliger à reprendre un cahier et un stylo, en dépit de mes peurs de ne plus réussir à mener jusqu’au bout une intrigue.

La loyauté de toutes ces personnes donne du courage aux écrivains. Car leur reconnaissance représente vraiment le lien magique entre notre œuvre et l’extérieur.

Ecrire est à la portée de tout le monde possédant un minimum d’imagination et de bonnes bases en français. Mais offrir son travail à un public inconnu et critique demande un acte de courage et un travail non moins important sur son Ego.

Que vont-ils penser de mon œuvre ? Comment les gens vont-ils accueillir mon ouvrage ? L’histoire vécue par les personnages va-t-elle provoquer des réactions, des projections ou un rejet ?

Là commence la grande aventure.

Vos écrits vous échappent, un peu à l’instar d’un enfant qui entre à l’école maternelle et se confronte au monde. Il ne reviendra pas le même à l’issue des jours passés avec les autres. Il va devoir endurer les comparaisons, les critiques et tracer sa route, néanmoins…

 

Alors, comprenez à quel point les encouragements des lecteurs accroissent la motivation à franchir le pas et entrer dans le domaine public…

 


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